Jacques de Morgan
(1857-1924)

chercheur de l'Histoire d'Arménie
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par Rouben Sahakian

2ème Conférence scientifique Erévan 8-9 Septembre 1995
Les liens historiques et culturels franco-arméniens

Quatre pages webes en arménien (prévu)


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France Culture

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Conférence Paris 5 avril 2008

Bibliograhie arménienne
de l'Acam
  • L'éminent archéologue et historien français Jacques de Morgan a effectué son premier voyage en Arménie orientale (l'actuelle République d'Arménie) en 1887 en tant qu'ingénieur-géologue.

  • Travaillant dans les mines d'Alaverdi , J. de Morgan a réalisé des fouilles dans le bassin de Débed , ainsi qu'à Airoum et à Akhtala en découvrant 956 tombes , datant du X°-VII° siècles avant J.C.

  • En 1909 ayant déjà une renommée d'archéologue, le savant français étudia, au cours de sa mission scientifique au Caucase, l'âge de pierre en Arménie.

  • Outre plusieurs articles, J. de Morgan a écrit trois ouvrages dont les "Essai sur les nationalités" (1917) et "Contre les barbares de l'Orient" (Paris-Nancy 1918) qui sont conscrés en tout ou en partie à l'Arménie.

  • Son dernier livre "L'Histoire du peuple arménien" édité à Paris en 1919 avec la préface de Gustave Schlumberger et réédité récemment par Edmond Khayadjian, est très richement illustré. L'on y trouve un exposé très bien documenté de l'histoire de l'Arménie "depuis les temps les plus reculés de ses annales jusqu'à nos jours".

  • "L'histoire, je l'ai déjà dit, - écrit J. de Morgan, n'est pas en droit de parler de l'avenir. Quoi qu'il en soit de l'issue de cette guerre sans merci entre la nation arménienne et ses oppresseurs, le souvenir de cette lutte demeurera comme l'une des plus belles pages de l'annales du peuple de Haïk. Par constance dans les malheurs sans nom dont elle a été victimes, l'Arménie mérite une glorieuse place dans le récit de la guerre mondiale".

  • Ami des peuples civilisés, tombés sous le joug des conquérants ottomans, ce noble francais , grand savant et humaniste, Jacques de Morgan a poursuivi son travail dans ses dernières années de sa vie, déjà grièvement malade, pour faire connaitre à son peuple, la culture millénaire du peuple arménien.
Recherche bibliographique, numérisation et présentation : Nil Agopoff