Le Président Yasser Arafat

_ et les Arméniens _




[(Prix Nobel de la Paix 1994)] - [(Nobel Prize : biography)] - [(Le Monde diplomatique)]

Hommage de l'Archevêque de Jérusalèm Torkom Manouguian sur la tombe du Président Arafat à Ramallah, le 23 décembre 2004
Les Arméniens et Mahmoud Abbas, Président de l'Autorité palestinienne : [Ramallah, Thurs., Jan. 13, 2005] - [Ramallah Satur. Jan. 15, 2005]

Le Président Yasser Arafat à propos des Arméniens
  • Interview dans l'Humanité 6.11.2004 : ...ils insistaient pour avoir le contrôle de l’église de Marie, au mont des Oliviers, où ils veulent construire une grande colonie. Ils voulaient aussi le quartier arménien de la vieille ville. Mais je ne pouvais pas trahir les Arméniens.

  • «Il rêvait de mourir dans les territoires » Jihane el-Tahri, coauteur (avec Christophe Boltanski) de la biographie «les Sept Vies d'Arafat» (publié chez Graset) "
    - Journaliste spécialiste du monde arabe, Jihane El-Tahri a rencontré à de multiples reprises le leader palestinien. Elle évoque l'homme, le chef de guerre et les conséquences de son décès sur la région. (...)
    - "Quelle image gardez-vous de lui ? Un grand malin qui a mis son peuple en «prime time». Il a réussi à faire en sorte que les Palestiniens ne soient pas comme les Arméniens, un peuple dont on ne parle pas. "
    - Propos recueillis par Corinne Thébault
    Le Parisien, vendredi 05 novembre 2004
  • Nouvelles d'Arménie Magazine Numéro 74 - Avril 2002 Page 17 : "En 1999, lors des rencontres de Camp David entre Israéliens et Palestiniens, Ehud Barak, alors premier ministre d'Israël, avait soumis l'idée, sans aucune concertation avec les églises chrétiennes, de partager la vieille ville en deux : quartiers chrétien et musulman aux Palestiniens, les quartiers juif et arménien à Israël. Une proposition refusée par le Patriarcat (arménien de Jérusalem). (...) Yasser Arafat, qui régulièrement aime en public se nommer Arafatian pour afficher son attachement à la communauté arménienne, avait finalement refusé la proposition."
  • Récemment, Arafat a ajouté que selon la proposition de Camp David, les Israéliens "auraient eu les églises et le quartier arménien. Je leur ai dit: Je m'appelle Arafatian, pour leur indiquer mon appartenance au groupe ethnique arménien et mon engagement à défendre leurs droits."
    . El-Ahram (Egypte), le 2 août 2000


  • « Ils ont déclaré avoir repoussé la proposition à cause des exigences israéliennes portant sur le Mont du Temple, de la volonté d'Israël de conserver la souveraineté sur le quartier arménien et surtout sur le Mur occidental. Saïb Arekat rapporte les propos d'Arafat en ces termes: "Je n'accepterai pas de souveraineté israélienne à Jérusalem, ni dans le quartier arménien, ni sur la mosquée d'Al-Asqa, la Via Dolorosa ou l'église du Saint sépulcre."
    . (4) El-Hayat El-Djadida (Autorité palestinienne), le 12 août 2000
  • Aujoud'hui même, Yasser Arafat confie à un journaliste américain : "nous refusons de subir le sort des Indiens d'amériques ou des Arméniens. Nous refusons de suivre le destin des peuples engloutis dans l'indifférence générale". Yasser Arafat.
    . cité par Jean-Marie Carzou, Un génocide exemplaire, Paris 1975.

President Yasser Arafat about the Armenians

  • "I will not let down the Armenians. My name is Arafatyan!". Ce à propos du Karabagh et des bonnes relations entre Israël et l'Azerbaïdjan, Arafat soutenant ainsi ouvertement l'Arménie.
    . Source : E. Mahmudov, "Yasir Arafat: ‘I will not let down the Armenians. My name is Arafatyan!’" Zerkalo (Russian) February 7, 2002, translated by the Foreign Broadcast Information Service (FBIS), FBIS-SOV-2002-0207
  • “I said, what about the Armenian Quarter, because there were rumors about it. And he said, they asked for sovereignty over the Armenian Quarter. My answer to Mr. Clinton was, my name is Yasser Arafatian.” The Middle East Policy Council March 2001 -

  • "I told them that I will not betray the Armenian Quarter, my name is Arafatian and I will not betray the Armenians. Would you agree if I gave up rights?" Embassy of Israel 2001
  • "Did you not lose a precious opportunity when Barak was prime minister? My name is not Yasser Arafat but Yasser Arafatian. I don’t betray the Armenians and I don’t sell their churches, including that of Sitna Mariam, the largest in Jerusalem. Nor will I sell the Aqsa Mosque; this will not be tolerated on the Christian, Moslem or Arab levels. So what is this precious opportunity I lost? Is it because I betrayed nothing?" Monday Morning Beirut
à compléter