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La Gay-Pride était 
              à l'origine une manifestation catégorielle des revendications 
              des homosexuel(le)s. A Paris, la Gay-Pride aujourd'hui appelée 
              Marche des fiertés, est devenue au cours des années 
              par son défilé, un spectacle urbain important reconnu 
              par la municipalité qui ne manque pas de la signaler. 
               
               
           
          - On estime le nombre des participants au défilé 
            à 50.000 personnes, ce qui en fait une des manifestations festives 
            les plus importantes dans les rues de Paris. Chaque année, 
            on en mesure l'écho auprès des différents milieux 
            français : presse, showbusiness, artistes, créateurs, 
            haute-couture, haute-coiffure, écrivains, etc...
 
             
             
          - Il n' y a plus l'association AGLA-France, 
            l'Association des Gays et des Lesbiennes Arméniens de France, qui avait été 
            fondée à la fin de l'année 2001 suite à 
            : 
 
            - l'homophobie sous-jacente dans la communauté arménienne 
            de France qui s'était manifesté  par le 
            refus du CCAF à accepter l'association AGLA-France comme 
            membre 
            - l'homophobie officielle de la République d'Arménie 
            par son héritage soviétique qui criminalisait l'homosexualité 
             
            - l'homophobie ambiante en Arménie par les raquettes, les abus 
            de la police ou par les maltraitances dans l'armée, etc., etc...  
             
           
          - L'association AGLA-France qui avait participé au défilé 
            à la Gay-Pride en 2002, a aussi participé le 28 Juin 2003 pour 
            la première fois avec un char sur tout le 
            parcours. On estime le nombre des badauds qui voient la parade 
            passer à 500.000 personnes, ce qui en fait un public non-arménien 
            très important : le char d'AGLA-France pourrait devenir ainsi 
            un vecteur véhiculant la culture arménienne devant un 
            tel public.
 
             
           
          - AGLA-France avait prévu une sonorisation 
            qui permetrait d'entendre la musique arménienne et qui accompagnera 
            "les danseurs", "les danseuses" et... les folles 
            arméniennes qui vont se trémousser sur le char...
 
             
             
          -  Au delà de la manifestation spécifique 
            de la Gay-Pride, quels décors peut-on imaginer, quels styles 
            et quelles thématiques pour ce char arménien ? 
 
            - comme à Las Vegas avec des paillettes ?  
            - comme au Casino de Paris ou aux Folies Bergères ?  
            - pourra-t-on penser  qu'un  char gay franco-arménien  devienne un 
            jour un char de qualité artistique comme un des chars du défilé 
            14 Juillet 1989 sur les Champs-Elysées mis en scène 
            par Jean-Paul Goude ?  
            - quels décors peuvent être utilisés grâce 
            au folklore arménien ?  
            - des extraits de poèmes de Vahan 
            Tékeyan qui était homosexuel, pourront-ils être 
            présentés ?  
            - accompagnés des galaxies scrutées par le centre astrophysique 
            de Purakan?  
            - ou pourra-t-on évoquer le voyage de Léonard de Vinci 
            en Arménie ?  
            - et combien d'autres exemples à imaginer pour signaler la 
            culture arménienne  
            ...et essayer d'enclencher ainsi un désir profond de la connaitre. 
             
             
          - Voici une proposition iconographique virtuelle 
            qui accompagnera le char arménien de la Gay-Pride dans le cyber-espace. 
            Nous espérons qu'un jour l'iconographie arménienne pourra 
            être utile à la réalisation d'une décoration 
            artistique par des panneaux : des panneaux qui pourront être 
            vues par 500.000 français avec plusieurs millers de touristes 
            étrangers ! 
 
             
             
          -  Nil 
            V. Agopoff
 
         
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