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en préparation
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Témoignages italiens sur les massacres hamidiens, de la Cilicie 1909 et du Génocide de 1915
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Marat Kharazian (Paris 2009) pp.173 & 174
[De l'illusion à la tragédie. La France et la Question arménienne (1894-1908) 262 pages, format A8. tirage limité]
  • = Milan - 26 avril 1903 - important meeting au Théatre Fossati :
    - E.T. Moneta, Président du Comité Pro Armenia e Macedonia
    - G. Miceli rédacteur a l'Italia del Popolo
    - l'abbé don Ernesto Vercesi
    - F. Turati, député socialiste
    - M. Bocciardo
  • = Rome - 7 mai 1903 - Salon de l'Association de la Presse : députés, avocats, industriels, etc., etc.
    - Présidence Pr Giuseppe Sergi (directeur de l'Ecole d'Anthropologie de Rome)
  • = Rome - 21 mai 1903- Théatre Adriano
  • = Turin - 7 mai 1903 - Pr Moca, Président de la Société de Culture et Pr A. Luzzati, Président de la Société de la Paix
  • = Gênes - 10 mai 1903 - démocrates chrétiens, catholiques, monarchistes - 21 mai Conféderation ouvrière
  • = Valenza - 24 mai 1903 - Legnano Carlo del Aqua
  • = avec Bocciardo organisation de :
    - Palerme 21 juin 1904 - Rome le 12 juin - Turin et Messine le 26 juin - Florence le 29 juin - mais aussi à Pavie, à Milan, à Reggio di Calabria
  • = députés Frascassi, Del Balzo et Sacchi interpellation du Gouvernement
  • = au bas de la page 174. On peut y lire qu'en mai 1903, "Toute la presse italienne, sans exception, nous a soutenu avec sympathie", écrivait Jean-Loris Mélikoff.  
    (Il est intéressant de noter que le jeune révolutionnaire anarchisant, Benito Mussolini, commença sa carrière de journaliste par un article sur l'Arménie publié dans le numéro du 2 août 1902 de "l 'Avvenire del Lavoratore", l'organe des ouvriers italiens de Suisse).[Pastermadjian, Histoire de l'Arménie, Paris 1986, page 371] >> Génocide des Juifs : l’inspiration turque de Mussolini selon les journaux de sa maîtresse. NAM 24 novembre 2009

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Premièrement le massacre des villages bien avant les événements de Van. On estime à 16.000 (seize mille), le nombre des victimes. Les paysans arméniens étaient armés, mais au lieu de se défendre, ils livrèrent leurs armes et se laissèrent égorger. Ces massacres se firent avec des cruautés inouïes. On ouvrait le ventre des enfants mâles, on dépouillait les femmes et les filles de leur vêtements, et on les chassait nues comme les bêtes fauvres, dans les montagnes. On estime à quinze mille le nombre des villageois, hommes, femmes et enfants qui vinrent se réfugier à Van, et qu'il fallut nourrir au grand danger d'une famine en ville.
G. Sbordonne. Agent consulaire italien à Van durant la défense de la ville Rapport du 31 mai 1915
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à compléter en pages www