en préparation
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Participation arménienne dans la Résistance française
contre l'occupation nazie dans la Lozère
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- le camp de Rieucros - Mende - le département de la Lozère - les communes de la Lozère - Google.Plans -
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La Résistance en Haut Allier 1940-44.
L'exemple de la Famille Fabre.

Jean-Louis Michel - Théo Vial-Massat - Editions


- chapitre : "135 Arméniens enrolés de force dans l'armée allemande. Ils se réfugient chez les Fabre.(Lhermet) " pp.81-82

- chapitre : "Les relations avec la Résistance ardéchoise" pp.88-89

Jean-Louis Michel décrit le contexte, le pétainisme ambiant et la visite du maréchal Pétain au Puy-en-Velay, la sinistre collaboration avec la Légion d'abord, puis la Milice en 1943.
C'est l'instauration du Service du travail obligatoire (STO) qui déclencha la fuite de beaucoup de jeunes gens vers les réseaux de maquisards et ce sera l'installation en haut Allier du premier camp Wodli (FTP). Des noms illustrent ce récit, ceux d'Augustin Ollier, d'Henri Hutinet, Alain Joubert, Théo Vial. Des actions ponctuent l'histoire, l'évasion de la prison du Puy, celle de « l'Anglais » de l'hôpital Emile Roux. Des réactions contre un traître à la tête d'une structure départementale de Résistance, des situations rocambolesques comme l'hébergement des 135 Arméniens déserteurs de l'armée allemande, à Lhermet chez la famille Fabre. Les contacts avec les maquis de Lozère (Max) et d'Issarlès. Jean-Louis Michel nous raconte notamment l'attaque d'un train allemand à La Barraque-Perdue.
François Fabre, sa femme Marie Viallat et leurs quatre enfants : François, Maurice, Fernande et Théo, sont au coeur de ce récit. Dans leur exploitation de Lhermet et des Sallettes ils ont abrité quantité de réfugiés, maquisards, évadés, tout en subissant les perquisitions, mais organisant des cachettes et d'incroyables dispositifs pour fuir à temps.
Mais l'idéal de la famille Fabre n'est pas le fruit du hasard. C'est le résultat d'une maturation politique issue des luttes ouvrières, des premières Internationales, de la saignée de la Guerre de 1914-1918. C'est devenu un rêve de paix universelle, d'humanisme et d'abolition de la misère. La Résistance fut, pour eux, une école pour apprendre à ne jamais désespérer.

Recherche bibliographie : Edouard Vartanian

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Un maquis d'antifascistes allemands en France (1942 - 1944)
Evelyne et Yvan Brès - Les presses du Languedoc / Max Chaleil Editeur
  • Note : La Parade - Attaque du maquis Bir Hakeim - 76 Maquisards sont encerclés par 400 soldats allemands et arméniens de l'Ost légion. 15 rescapés dont 2 au moins grâce aux Arméniens
    ....Une quinzaine de Maquisards vont tenter de franchir le cercle de mort […] René Fages se trouve en tête de colonne. Il réussit à faire un premier bond, tire une rafale de fusil-mitrailleur pour couvrir ses camarades. Mais personne ne le suit. Il repart pour un deuxième bond ; une balle lui traverse la cuisse. il passe son dernier chargeur, attend vainement l'arrivée de ses amis. Un dernier saut le met à l'abri derrière un gros pin. Il appelle ; personne ne répond. Il jette un coup d'œil sur sa droite : appuyés chacun contre un arbre, une douzaine d'Arméniens le regardent.
    Il croit sa dernière heure venue, mais les Arméniens le laissent passer sans tirer. Un quart d'heure plus tard ils laisseront également passer "Popeye", blessé de trois balles dans la fesse.
  • Recherche bibliographique, Patricia Grime, 48110 Molezon - Il se trouve que le dénommé "Popeye" (de son nom Pierre Damiani) cité dans ce passage avait 15 ans à l'époque est toujours vivant et semble même le dernier survivant de ce carnage.
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Recherches dans les Archives : Lilit Gabrielian

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Contacts, Informations et Données

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à compléter